Comme prévu, je me poste aux abords de la première épreuve, une belle cible en plein champ. Je relance un sondage à 07h30 qui confirme le pilot fait de nuit, vent faible avec de la manœuvre possible.... reste les habituels paramètres d'incertitude : les changement de vent au sol sur la cible, tant en force qu'en direction (sur au moins 30°)
Juste au moment ou les premier ballons décollent (Laure et Clément) je refait un pilot bas pour contrôler les basses couches, une chose est claire, les basses couches sont quelque peu pertubées
Rapidement Laure se voit prendre trop de droite et n'entrera pas dans le terrain, probablement du à un vol un peu trop haut,... il y avait du relief et des arbres qu'il était bon d'exploiter au radada. Clément descend au raz des blés et a pu profiter des petits courants, aléatoires certes, mais très profitables qui lui ont permis de rentrer sur le terrain et d'aller scorer parfaitement sur la croix
A peu près une demi heure plus tard arrivaient Kévin et Gus , reproduisant à peu près les mêmes parcours que les 2 précédents. Kévin est passé trop à droite (comme Laure) et n'a jamais réussi à rentré dans le champ, bien qu'il s'était mis "au sol" comme Clément, mais en 30' les conditions ont changé, le vent à forci et il lui sera impossible de trouver abri derrière les arbres.
Gus (Guillaume) arrivera encore plus tard, je ne peux que lui conseiller d'éviter de se retrouver trop à droite. Mais ce vent au sol est de plus en plus instable au moment de prendre une décision, j'ai conseillé à Gus de descendre pour éviter de se retrouver à droite..., les ballonnets se font à ce moment embarquer de droite à gauche et inversement avec 20 ou 30° d'écart . A y repenser, si Kevin était passé 3 minutes plus tard.... (mais on ne refait pas le monde avec des "si". Et ce qui devait arriver arriva, je conseille à Gus de descendre, et il se fait embarquer à cet instant sur la gauche. Je m'en veux d'autant qu'il aurait probablement pu bien approcher la cible, certes de bien haut mais qui sait, un bon largué aurait pu le sauver.
Le seul enseignement que Kevin et Gus doivent tirer de la situation est une maxime bien connue des vieux loups de la compétition : décoller tôt (surtout le matin) afin de ne pas être perturbé par les phénomènes qui s'installent parfois au sol avec la monté du jour. Pensez aussi à bien regarder les vitesses des vents et ne pas partir de trop loin (question de temps) sur l'intégralité du vol...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire